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Très portrait : Fabrice LUCHINI











Mon cher Fabrice,


En cette période de rentrée marquée d’ailleurs par de nombreuses sorties littéraires et cinématographiques, mon « cher » est triste hélas et j’ai – déjà – lu tous les livres ! Bon c’est vrai, face à vous, Fabrice, notre champion du box office toutes catégories, chantre de la littérature engagée et de la poésie, y’a de quoi se sentir un peu mal armé.

Fabrice, avouons-le, c’est la classe…Meuh non, pas l’émission-culte de FR3 qui lança la carrière de Pierre Palmade et de bien d’autres jeunes artistes de l’époque, souvent affublés de coupes de cheveux improbables, souvenez-vous!

Mais là, n’est pas le sujet! Car, mon cher Fabrice, vous n’êtes pas un sujet. Vous qui maniez si bien le verbe et les compliments, vous êtes un roi, un monarque éclairé… Une sorte de monarque en ciel, avec les pieds sur terre !

Fabrice, vous incarnez le panache, l’élégance, l’intelligence vive, le port de tête altier – la prise de tête altière qui va avec aussi parfois reconnaissons-le – la verve, la Culture, le trait d’esprit… à la Française !

Garçon, la diction s’il vous plait !

Ah le fameux trait d’esprit… Celui-là même que Sigmund Freud qualifiait de Witz… Oui Fabrice, nous aimons toutes vos singeries, surtout quand votre Witz titille! Mais comme le rappelait en son temps et en chantant Georges Brassens, mort en Hérault pour la France, « Gare au Gorille » tout de même…

Allez, je me lance – I’m strong comme disent les cyclistes : Pour faire toute la lumière sur votre parcours d’Homme de l’Etre et du Savoir, j’ai quand même du allumer un Serge : J’avoue, j’en ai bavé, pas vous ?

A chacune de vos apparitions, vous faites chavirer un public conquis.

Vous êtes un érudit, voleur… Voyons, pas l’attaquant de foot allemand des 90’s à la célèbre coupe mulet – dont le retour est prévu chez les plus témér’hair! Je rappelle que nous dissertons ici dans la rubrique Culture… Reprenons donc, s’il vous plait, vous, l’érudit voleur de nos larmes sensibles. Des larmes d’émotion, nous en avons pleuré des rivières !

Face à vous, seul en scène, déclamant et transcendant les écrits les plus noirs d’un Louis Ferdinand Céline, ce misanthrope qui préféra toute sa vie, avoir une plume acérée plutôt que des mains… Quelle combinaison de génies ! Quel tour de force que de pouvoir sublimer ainsi les lignes sombres, de cette voix lactée, qui nous envoûte, céleste !

Hosanna au plus audacieux !

Dans le film « Gemma Bovery », vous avez revisité un des chefs d’œuvre de Flaubert, façon Top Chef… Vous avez apporté, aux côtés de la sublime Gemma Arterton, du fondant, du croquant, du croustillant pour donner une touche de modernité à ce théâtre de mari honnête dans lequel vous vous plaisez à faire le Guignol.

Il s’agissait là d’une nouvelle fable de LA Fontaine, Anne Fontaine bien sûr, sûrement une cousine de Brigitte mais à la mode de quand ? Attention, à ce stade, ne pas confondre les femmes Fontaine et les gens de la Fontaine… Ca ferait mauvais genre…

Voilà, mon Cher Fabrice, en un mot finissant (oui en un mot commençant ça n’a pas de sens), je vous livre ma vision de l’homme-mage.

Adieu ! Je me rends, j’ai mis le feu au culte : Je n’ai toujours Dieu que pour vous!


Elsa

Hommagicienne

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